Une scénographie réunit corbeaux et immeubles sérigraphiés,  dont le motif est rendu abstrait par la répétition de fenêtres et appendices.

Les relations entre corbeaux et immeubles se font par un jeu de similitudes et de contrastes. La proximité des tons employés rapproche les deux sujets tandis que le bruit de la trame tranche avec le rendu graphique du pinceau.

L’interprétation propose un parallèle entre la symbolique des corvidés et celle des habitats.  Les oiseaux évoluent autour de bribes de bâtiments, à la fois habitants et distants observateurs de cités devenues impossibles à identifier.

Les corbeaux  sont un hommage au peintre serbe Vladimir Velickovic, qui les représenta régulièrement dans ses tableaux, entre allégorie et funeste avertissement.