Il y eut les êtres que la pierre nourrit :
Vous les rencontriez à l’assaut des buttes
ou descendant aux vallons.
Domptant les blocs sombres, frappant le métal,
ils finirent par ne faire qu’un avec l’argile
des heautoirs majestueux.
Aujourd’hui chez les pairs des corps fossiles,
le regard ondule toujours, hasardeux ;
tandis que glisse à leurs pieds
les creusets sinueux de l’Oudon.
Des vies passées aux pensées à venir,
toutes ici arpentent les crêtes bleues.
Si d’aventure vous cherchez ces âmes mobiles,
quelques lucarnes minérales au précaire équilibre
rendent encore audibles la litanie des êtres-lieux.